En france incluant les DOM-TOM, le secteur de l'hôtellerie restauration activités de loisirs et Casinos emploie près de 1 million de personnes et 300 000 saisonniers au sein de 200 000 entreprises réparties sur l'ensemble du territoire. 90 000 apprentis et élèves se préparent chaque année à entrer dans un secteur qui peine à recruter du personnel qualifié et bien formé. Le poids économique de l'hôtellerie restauration tourisme représente 70 milliards d'euros par an.
Sur l'île de la Réunion, près de 1000 emplois supplémentaires ont été créés en 2019, soit +11,9% de croissance annuelle, portant à 9336 emplois liés à l'hôtellerie restauration selon le rapport de l'ACOSS au deuxième trimestre 2019.
Si certains candidats jugent l'activité trop contraignante et insuffisamment rémunératrice, le secteur offre en revanche des perspectives d'évolutions rapides au mérite, les personnels compétents et pro-actifs étant rares. La présence des structures et enseignes à l'international offre des débouchés à ceux qui envisagent la mobilité comme tremplin.
Un secteur dynamique créateur d'emplois et de concepts
En 2017, 30 000 entreprises ont été créées dans l'hôtellerie la restauration et le tourisme , représentant 5% des créations d'entreprises en France.
60% de l'activité provient de la restauration traditionnelle.
La répartition par sexe est équilibrée
Responsabilités et évolutions de carrières
Comme l'indique le tableau ci-dessous, sur 993 000 emplois dans le secteur hôtellerie restauration, 293 000 occupent des fonctions de chefs de services (maîtres d'hôtels, chefs cuisiniers) cadres, patrons. 30% de ces postes sont occupés pour de 1 à 4 ans, témoin d'une forte mobilité dans le secteur et des perspectives d'évolutions pour les collaborateurs en place désireux d'évoluer et constants dans leurs efforts. En revanche, 39% des personnels restent moins de 1 an, renonçant par là-même aux opportunités d'évolutions occasionnées par les départs de leurs aînés.
Une formation jugée trop souvent insuffisante
Communication, savoir-être, empathie, non-prise en compte des besoins des clients sont plus souvent cités comme motifs d'insatisfactions que la connaissance des techniques liées aux métiers de l'hôtellerie et la restauration.
Ainsi la capacité à gérer le stress, le sens de la relation client et l'écoute dont des compétences comportementales fortement valorisées. Interrogés sur les compétences qu’ils attendent de leurs salariés, les employeurs de l’hôtellerie restauration mettent en avant les compétences comportementales, le diplôme est considéré comme secondaire. 90% des employeurs considèrent la capacité à gérer le stress et travailler sous pression comme une compétence indispensable pour les cuisiniers et employés, agents de maîtrise de l’hôtellerie-restauration. Comme dans toutes les professions en contact avec le public, le sens de la relation client (capacité à dialoguer, sens commercial, compréhension des besoins) est également davantage cité pour les employés et agents de maitrise de l’hôtellerie-restauration. Tout comme le respect des règles et des consignes, la capacité à travailler en équipe, la capacité à s’organiser et prioriser les tâches, le sens des responsabilités.
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